La nouvelle analyse de l’économie internationale que livre la Banque mondiale décrit une situation sans précédent : chute de 2,9 % de la production mondiale et recul de près de 10 % du commerce mondial, accompagnés d’un effondrement des flux de capitaux privés qui pourraient chuter de 707 milliards de dollars en 2008 à 363 milliards de dollars en 2009, selon les prévisions actuelles.
Le rapport Global Development Finance (a) (rapport sur le financement du développement dans le monde), fait le point sur les perspectives de l’économie mondiale et explore l’approche globale qui sera nécessaire pour permettre une reprise à l’échelle internationale.
On prévoit une baisse importante de la croissance du PIB dans les pays en développement de 5,9 % en 2008 à 1,2 % en 2009. Cependant, leurs performances sont supérieures à celles des pays riches, dont la somme des PIB devrait baisser de 4,5 % en 2009. Il faut toutefois noter que si l’on déduit du total les PIB de l’Inde et de la Chine, les pays en développement, en tant que groupe, enregistrent une contraction de 1,6 % de leur PIB, ce qui représente une véritable régression en termes de réduction de la pauvreté.
Le site Internet Perspectives pour l’économie mondiale a été mis à jour et complète le rapport Global Development Finance en fournissant des prévisions détaillées, y compris pour les régions et les pays en développement. Deux régions (la région Europe et Asie centrale et la région Amérique latine et Caraïbes) sont susceptibles de terminer l’année 2009 avec une croissance négative.
Selon le rapport Global Development Finance, les pays en développement risquent d’être confrontés en 2009 à une situation très défavorable en matière de financement extérieur. Étant donné la forte chute des flux de capitaux privés, de nombreux pays auront du mal à satisfaire leurs besoins en termes de financement extérieur, estimés à 1 000 milliards de dollars.
Les flux de la dette privée et les prises de participation ne permettront probablement pas aux pays en développement, loin s’en faut, de satisfaire ces besoins. Ils pourraient connaître une pénurie de financement considérable, que l’on estime entre 350 et 635 milliards de dollars. Les flux de capitaux provenant de sources officielles, ainsi que le recours aux réserves étrangères, devraient contribuer à combler ce manque dans certains pays, mais dans d’autres, de rapides et drastiques ajustements macroéconomiques seront nécessaires.
Il faut enfin que les pays pauvres, dans lesquels la situation était déjà tendue (du fait notamment de la crise alimentaire et du carburant) reçoivent rapidement de l’aide. Ces pays ont peu ou pas accès aux capitaux privés, même lors des périodes favorables, et sont largement tributaires des donateurs pour obtenir les ressources indispensables à la réalisation, d’ici 2015, des objectifs de développement pour le Millénaire.
Qu'est-ce que cela signifie pour l'Afrique en particulier?
Production et des revenus dans la région ont été affectés négativement par la chute des prix, la baisse du volume de la demande de métal et les exportations minières, et la baisse des envois de fonds et le tourisme.
Et la note régional pour l'Afrique sub-saharienne ici: http://web.worldbank.org/external/default/main?theSitePK=659149&pagePK=2470434&contentMDK=20396439&menuPK=665605&piPK=2470429
Les données de chaque région est disponible ici sous forme de tableau: http://web.worldbank.org/external/default/main?contentMDK=20381640&menuPK=659183&theSitePK=659149&pagePK=2470434&piPK=2470429
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